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21 décembre 2007 5 21 /12 /décembre /2007 13:09

 

 

DOMAINE DE BEAURENARD 

Châteauneuf-du-Pape 2005 

92 points  

This has lot of juicy grip, with a strong briary undertow supporting red and black licorice hot stone, currant paste, tobacco and chestnut notes. The long, muscular finish is typical of the vintage. Best from 2010 through 2025. – J.M

 

 

DOMAINE DE BEAURENARD

Châteauneuf-du-Pape Boisrenard 2005

96 points 

This lush beauty really tames the vintage’s rugged structure, with gorgeous boysenberry and raspberry confiture layered with mocha, Turkish coffee, licorice and fig paste notes. The long finish has great grip and exotic spice notes linger beautifully. Best from 2010 through 2030. From . –J.M

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 15:50

 

 

 

 

DOMAINE DE

  BEAURENARD

 

 

Niveau excellent

La famille Coulon cultive la vigne depuis sept générations. Paul et Régine, avec leurs deux fils, Daniel et Frédéric, gèrent actuellement 30 hectares de Châteauneuf-du-Pape et 25 hectares de Côtes du Rhône, deux terroirs passablement différents. Les rouges sont égrappés et subissent un léger foulage. Après la vinification, l'élevage s'effectue durant 9 à 15 mois en fûts et foudres de chêne. Les blancs sont séducteurs, racés et épicés comme la cuvée Boisrenard 2005 d'une grande complexité, alliant des notes d'ananas, de citron mais aussi d'épices et de fruits exotiques sur une trame dense et suave. En rouge, les vins ont beaucoup de densité mais ne sont aucunement maquillés avec une belle expression de fruit et de terroir pour donner des vins imposants aux finales mentholées et fraîches. Toute la gamme a de la personnalité. Bravo.

  

 

Châteauneuf-du-Pape blanc 2006                                                                                       16,5/20

Châteauneuf-du-Pape blanc cuvée Boisrenard 2005                                                              17/20

Châteauneuf-du-Pape blanc cuvée Boisrenard 2001                                                              16/20

Châteauneuf-du-Pape rouge 2005                                                                                         16/20

Châteauneuf-du-Pape rouge cuvée Boisrenard 2005                                                              16/20

Côtes du Rhône Villages Rasteau rouge 2005                                                                      16,5/20

Côtes du Rhône Villages Rasteau rouge cuvée Les Argiles Bleues 2005                                 16/20

Vin Doux Naturel Rasteau rouge 2003                                                                                  16/20

 

 

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 14:51

 Edition 2007 (page 1184)

DOMAINE DE BEAURENARD

Classé parmi Les Meilleurs Producteurs du Rhône

Exceptionnel *****

 

 

2004 Châteauneuf-du-Pape…………………………………...……………………….(87-88) rouge

2004 Châteauneuf-du-Pape Boisrenard………………………………………………..(90-93) rouge 

2003 Châteauneuf-du-Pape………………………………………………………………..(89) blanc  

2003 Châteauneuf-du-Pape………………………………………………………………..(91) rouge  

2003 Châteauneuf-du-Pape Boisrenard…………………………………………………...(94) rouge  

2003 Côtes du Rhône Villages Rasteau…………………………………………………...(85) rouge  

2003 Côtes du Rhône Villages Rasteau Les Argiles Bleues……………………………...(89) rouge  

2002 Châteauneuf-du-Pape……………………………………………………………(86-87) rouge  

2001 Châteauneuf-du-Pape………………………………………………..………………(90) blanc  

2001 Châteauneuf-du-Pape…………………………………………………..……………(91) rouge  

2001 Châteauneuf-du-Pape Boisrenard…………………………………………...………(97) rouge  

2001 Côtes du Rhône Villages Rasteau…………………………………..……………….(89) rouge  

2001 Côtes du Rhône Villages Rasteau Les Argiles Bleues……………………...……..(89+) rouge  

2000 Châteauneuf-du-Pape………………………………………………..………………(90) rouge  

2000 Châteauneuf-du-Pape Boisrenard……………………………………….…………..(95) rouge  

2000 Côtes du Rhône Villages Rasteau Les Argiles Bleues…………………….………..(88) rouge  

1999 Châteauneuf-du-Pape………………………………………………………..………(89) rouge  

1999 Châteauneuf-du-Pape Boisrenard………………………………….………………..(90) rouge  

1998 Châteauneuf-du-Pape……………………………………………….……………….(90) rouge  

1998 Châteauneuf-du-Pape Boisrenard………….………………………………………..(94) rouge  

 

 

                Figurant parmi les exploitations classiques de l’appellation, le Domaine de Beaurenard est, depuis longtemps, fiable et régulier. La famille Coulon, quelles que soient les conditions du millésime, produit deux des meilleures cuvées de Châteauneuf-du-Pape. J’ai eu la chance, il y a six ans, de déguster à ce domaine le plus vieux Châteauneuf-du-pape de ma carrière, le Boisrenard 1929. De couleur ambre rouille clair, cette cuvée de 78 ans avait encore du fruit et dégageait de douces notes de grenache. Environ un tiers de la bouteille était constitué de dépôt, mais quel vin fascinant !  

 

ROUGE  

Le Châteauneuf-du-Pape 2004 est un vin sans détour, souple, rond et richement fruité. De corpulence moyenne, il offre d’abondantes notes de chocolat, de mûre et de cerise, auxquelles se mêle une touche de fumé et d’herbes de Provence. Ce vin opulent est à boire dans les 4 à 6 ans.  

Plus généreusement doté et tannique, le Châteauneuf-du-Pape Boisrenard 2004 offre un style moderne de Châteauneuf-du-Pape. Rubis pourpre dense jusqu’au bord, doté d’un nez imposant et doux de cerise noire, de fumé, de chocolat blanc, mais aussi de notes de pain grillé en arrière-plan, ce vin nuancé et corsé est idéal à boire dans les 11 à 14 ans.  

Vin magnifique, le Châteauneuf-du-Pape Boisrenard 2003 s’annonce par une robe rubis pourpre d’encre, suivie de notes de chocolat, de cacao, de fumé, de crème de cassis et de liqueur de cerise noire, auxquelles s’ajoute un soupçon de réglisse. Corsé, plus nuancé et souple que les millésimes précédents, ce vin témoigne d’une texture sublime de volupté et d’une finale expansive, ample et persistante. A boire dans les 9 à 11 ans.  

Beaurenard a toujours élaboré de beaux vins dans l’aire de l’appellation Côtes du Rhône Rasteau, un lieu intéressant situé au nord-ouest de Vacqueyras et Gigondas, sur un plateau relativement élevé, encépagé d’un fort pourcentage de veilles vignes. Le Côtes du Rhône Villages Rasteau 2003 est un vin sans détour, élégant et fruité, paré d’une couleur rubis moyennement foncé et d’un style attrayant, simplet et direct. A boire sans plus tarder.   

Plus sérieux, le Côtes du Rhône Villages Rasteau Les Argiles Bleues 2003 présente une robe rubis pourpre saturé et un riche nez de chocolat fondu, de réglisse, de figue et de liqueur de cerise noire. Mûr, engageant, trapu et consistant au palais, ce vin s’exprime tout en rondeur. A boire dans les 1 à 2 ans.  

Le Châteauneuf-du-Pape 2002, fiable et solide, dévoile une robe rubis foncé, un nez de chocolat et cerise noire, une corpulence moyenne et une finale courte mais satisfaisant. A boire dans les 12 à 18 mois.  

Les vins de ce domaine franchissent avec brio le fossé entre le style moderne et les traditions ancestrales. Les résultats sont formidables. L’un des meilleurs exemples de la cuvée générique du domaine, le Châteauneuf-du-Pape 2001 est vêtu de rubis pourpre profond et révèle une corpulence moyenne et de copieuses notes de crème de cassis entremêlée d’une touche de chocolat blanc, de fumé, de réglisse et de bois. Pur, texturé et élégant, ce vin sera à maturité jusqu’en 2014.  

Le Châteauneuf-du-Pape Boisrenard 2001 est le meilleur millésime de la cuvée de prestige du domaine. Sa couleur pourpre d’encre introduit des arômes de crème de cassis, de réglisse fondue, de graphite et une touche de barrique. Ce bouquet explosif préfigure un ensemble expansif, corsé et puissant, armé d’une grande pureté, d’une intensité gustative fabuleuse et nuancée, mais également un boisé, une acidité et des tannins magnifiquement fondus. S’ajoutent à cela de la structure, de la tenue et une finale qui se maintient plus d’1 minute. Enorme de richesse et de présence (tant au nez qu’au palais), ce vin sera à maturité pendant 15 à 18 ans. Superbe !  

Les Coulon possèdent également un vignoble bien situé sur le haut plateau de Rasteau. Vêtu de rubis pourpre profond, le Côtes du Rhône Villages Rasteau 2001 libère des notes trapues et robustes de terre, de chocolat, de cuir fin neuf et de fruits noirs fumés. De corpulence moyenne et richement fruité, ce vin échappe à la rusticité caractéristique de ce village. A boire dans les 2 à 3 ans.  

De corpulence moyenne, le Côtes du Rhône Villages Rasteau Les Argiles Bleues 2001, typique de son terroir, n’a pas la couleur saturée de ses jumeaux, et se distingue par un fruit de cerise chocolatée possédant davantage de tannins, de structure et de notes de terre et de pierre. A boire dans les 7 à 9 ans.  

Classique mais de style moderne, le Châteauneuf-du-Pape 2000 ,’a rien perdu de son caractère provençal. Paré d’une robe rubis pourpre profond, il dégage un parfum somptueusement doux de cerise noire, de poivre et d’épices, complétés de subtiles touches de vanille et de chocolat. Corsé, nuancé et intense, ce vin possède une faible acidité et une formidable pureté. Ce vin sensuel et opulent est à boire dans les 8 à 11 ans.  

Candidat au titre du vin du millésime, le Châteauneuf-du-Pape Boisrenard 2000 exhale de subtils arômes de vanilline mêlée de mûre, de crise noire, de chocolat et d’expresso, qui jaillissent littéralement du verre. En bouche, il témoigne de tannins fermes, d’un fruit considérable, d’une indéniable typicité du Rhône méridional, de saveurs puissantes, concentrées et épaisses, ainsi qu’une finale de plus de 45 secondes. Ce vin est absolument époustouflant. A maturité jusqu’en 2020.  

Le Côtes du Rhône Villages Rasteau Les Argiles Bleues 2000 révèle une couleur d’encre, suivie d’un impérieux bouquet de chocolat, de minéraux, de cassis, de fumé et de cuir fin neuf. Imposant, plein en bouche, consistant et pas trop rustique, ce vin est à boire dans les 1 à 3 ans.  

Outre une robe rubis pourpre fonce, le Châteauneuf-du-Pape 1999 déploie un nez racé de fruits noirs entrelacés de cèdre et de vanille (une partie de cette cuvée séjourne dans du chêne neuf), suivi de saveurs plus puissantes, corsées et admirables de pureté. Ce Châteauneuf-du-Pape de style moderne marie son caractère provençal à un style innovant. A boire dans les 14 à 15 ans.  

Le remarquable Châteauneuf-du-Pape 1998 à la robe pourpre foncé dégage un nez éclatant de mûre, de cassis, de boîte à épices et de truffe. Corsé et dense, doté d’une superbe texture, d’un milieu de bouche dense et d’une longue finale, ses tannins sont assurément présents mais doux et bien fondus. A maturité jusqu’en 2014.  

Meilleure cuvée de la famille Coulon depuis huit millésimes, le Châteauneuf-du-Pape Boisrenard 1998 se compose de 85% de grenache, 10% de mourvèdre et de 5% de cépages divers. Ce vin sidérant, issu de vignes âgées de 65 à 90 ans, est produit en volume limité (1500 caisses) et rivalise avec l’incroyable 1990. Sa robe rubis pourpre profond introduit un bouquet délicieusement pur de mûre et de cassis confiturés, d’herbes rôties et de vanille. Arborant un style quasi moderne, mais la puissance et la richesse attendues d’un excellent Châteauneuf-du-Pape, ce vin extrêmement nuancé est conforté par une acidité, des tannins et un boisé (20% de chêne neuf) superbement fondus. Fort d’une pureté et d’une présence en bouche considérables, il dévoile une finale de plus de 40 secondes. A maturité jusqu’en 2020. Bravo ! 

 

BLANC 

 

Porté sur le fruit, corsé et succulent, le Châteauneuf-du-Pape 2003 exhale des arômes de pêche mûre, d’abricot et de chèvrefeuille. Ce vin goûteux devrait déjà être bu.  

Le Châteauneuf-du-Pape 2001 est le meilleur blanc de ce domaine que j’aie dégusté. Son sublime parfum de chèvrefeuille, de fleur d’acacias et de poire mûre cède la place à des saveurs succulentes, fraîches, puissantes et corsées, étayées par une bonne acidité sous-jacente. Devrait déjà être bu.  

 

LES GLOIRES DU PASSE : Châteauneuf-du-Pape Boisrenard 1990 (94).

  

 

 

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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 06:42
DOMAINE DE BEAURENARD
Producteur de grande qualité, vins de référence dans leurs appellations respectives.

 

Beaurenard est l'un des grands classiques de l'apelllation depuis de nombreuses années. 32 hectares de vignes en Châteauneuf et 25 en Côtes du Rhône et à Rasteau constituent un patrimoine appréciable et bien mis en valeur par les deux frères Daniel et Frédéric Coulon. Les vins sont d'un style très puissant, tant la cuvée classique que celle de prestige, baptisée Boisrenard, et peuvent paraître un rien abrupts dans leur jeunesse. Il faut leur donner le temps de s'épanouir en cave car le potentiel de garde est important.

 

                                     Châteauneuf-du-Pape 2005 Rouge / 2007 à 2017                                         16,5/20

Robe profonde, bel élevage mûr, longueur suave, rondeur et profondeur fruitée ; grand fruit mûr.

 

                                     Châteauneuf-du-Pape 2005 Blanc / 2007 à 2010                                             15/20

Or brillant, gras et souple, palette aromatique associant les fruits blancs et le miel, très persistant.

                                     Châteauneuf-du-Pape 2004 Blanc / 2007 à 2012                                             16/20

Robe translucide, jolis arômes frais de menthol et de fenouil, vin de caractère à la bouche classique, fine, il s'épanouira parfaitement sur des poissons méditerranéens tels qu'un rouget de roche.

                                     Châteauneuf-du-Pape 2002 Rouge / 2007 à 2010                                            14/20

Nez de fraise, un vin souple mais bien construit, et sans creux.

                                      Châteauneuf-du-Pape 2001 Rouge / 2007 à 2015                                            16/20

Avec sa robe grenat assez intense, c'est un vin profond, ambitieux aux savoureuses notes d'olives noires et de fruits à noyau, sa bouche grasse, son tanin riche, sa finale de grande sève, ses notes épicées.

                                      Châteauneuf-du-Pape Boisrenard 2005 Rouge / 2012 à 2025                        17/20

Avec sa robe profonde, son corps gras relevé par des notes puissantes de fruits noirs, sa texture charnue et profonde, c'est un beau vin onctueux et intense.

                                      Châteauneuf-du-Pape Boisrenard 2004 Blanc / 2007 à 2015                         15/20

Vin puissant à la robe pâle, au corps gras et plein de sève, encore assez discret sur le plan aromatique, mais d'une constitution sérieuse, de bonne acidité et d'une réelle onctuosité.  

 

                                     Châteauneuf-du-Pape Boisrenard 2003 Rouge / 2012 à 2022                     16,5/20

Robe grenat presque opaque, nez expressif sur le registre cerise noire et kirsch, bouche dense généreuse et profonde, encore tout d'un bloc mais avec beaucoup de volume et d'équilibre. Il y a de l'allonge ; c'est assurément un vin de garde.

                                      Châteauneuf-du-Pape Boisrenard 2001 Rouge / 2010 à 2025                        17/20

La robe est presque noire, le boisé encore intense s'associe à des notes de confiture de fruits noirs et de cacao. C'est un vin ultra-riche, assez entêtant aromatiquement mais assurément de grande longueur.

 

                                     Châteauneuf-du-Pape Boisrenard 2001 Blanc / 2007 à 2010                         17/20

Très originale et fine note de petite banane verte, bouche grasse, onctueuse, à la longueur fine et suave, très réussi.

 

                                     Châteauneuf-du-Pape Boisrenard 1998 Rouge / 2007 à 2020                     18,5/20

Le vin commence à s'épanouir maintenant, et sa profondeur est brillantissime. Bouquet délicieux au nez comme en bouche, corps gras, épicé, de grande onctuosité, aux notes de laurier s'épanouissant dans une finale longue et persistante.

                                      Côtes du Rhône Villages Rasteau 2005 Rouge / 2007 à 2012                         15/20

Vin savoureux en bouche avec des notes de kirsch, une grande qualité de fruit, des tanins présents, encore un peu asséchants. C'est un vin puissant, long et profond.

                Côtes du Rhône Villages Rasteau Les Argiles Bleues 2004 Rouge / 2007 à 2012           15,5/20

Puissamment extrait, ce vin intense aux notes chaleureuses de fruits confits et de cerises à l'alcool s'épanouit dans une finale longue et dotée d'une bonne acidité. Beau vin de garde.

 

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9 octobre 2007 2 09 /10 /octobre /2007 05:45

DOMAINE DE BEAURENARD

Beaurenard ou Boisrenard, selon l’orthographe du XVIIème siècle. Sept générations se sont succédées sur ce domaine : de quoi monter un musée du vin très complet, en plusieurs salles. Paul Coulon et ses fils Daniel et Frédéric pensent aussi à l’avenir, s’agrandissent (vers les côtes-du-rhône villages Rasteau), s’équipent (nouvelle cave à cuves de chêne tronconiques). Les fidèles lecteurs du Guide savent qu’il s’agit d’une valeur sûre, qui a cinq coups de cœur à son actif et lauréat de la Grappe d’Argent du Guide 2006.

Châteauneuf-du-Pape Boisrenard Rouge 2005  ** 

Ce 2005 naît de vieux ceps (au moins soixante ans) des treize cépages de l’appellation (avec une majorité de grenache) plantés sur argilo-calcaire. Les dix-huit mois passés dans le bois se révèlent avec finesse et élégance dans sa palette aromatique. En bouche, le vin apparaît un peu fermé, mais les tanins soyeux inspirent confiance. A mettre en cave quatre ou cinq ans et à servir avec du gibier ou quelque autre plat goûteux. 

Le Domaine de Beaurenard, plus souple, peut s’apprécier dès maintenant.

 

Côtes-du-Rhône Villages Rasteau Rouge 2005

Le musée des vignerons de Rasteau expose les outils des temps anciens : instruments aratoires, fouloirs, bouteilles et photographies jaunies. De nombreuses pièces proviennent de la famille Coulon établie depuis sept générations dans ces parages. Sur les banquettes sculptées dans le coteau au pied du village, ils proposent un vin rouge tendre, fin et floral, au fruit agréable.

 

Vin Doux Naturel Rasteau Rouge 2005

Un musée du vigneron, un nouveau caveau de dégustation : ce domaine, tenu par la même famille depuis sept générations, ne manque pas d’intérêt. Le moindre n’est pas ce rasteau rouge élevé quinze mois en fûts, qui exprime des notes de noix et d’agrumes. Sa rondeur et sa présence en bouche le destinent à accompagner un fromage à pâte persillée ou des pâtisseries chocolatées.

 

 

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25 août 2007 6 25 /08 /août /2007 15:17

Bon vin en vue ...Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le titre à la une de l'article de presse du Vaucluse matin (le dauphiné) du 22 août 2007.

VAUCLUSE : LES VENDANGES AURONT UNE SEMAINE D’AVANCE

Malgré une météo estivale capricieuse, malgré le retour du mildiou, le millésime 2007 des vins de Côtes-du-Rhône se présente bien. Les vendanges devraient démarrer plus tôt que prévu et l’appellation devrait mieux s’en sortir que ses concurrentes du Bordelais, du Beaujolais ou de Bourgogne.

 

COTES-DU-RHONE A quelques jours de vendanges précoces, la météo sera déterminante.

 

C’est désormais une certitude. Les vendanges 2007 seront précoces. Les premières grappes arrivent déjà dans les cuves, sous l’œil vigilant des professionnels du vin. Dans la plupart des régions viticoles de France, les récoltes commencent avec deux ou trois semaines d’avance. Un record a même été battu le 2 août dernier à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) avec un muscat petit grain vendangé. Une précocité qui n’est pas synonyme d’abondance, mais de qualité.

 

« On va tirer notre épingle du jeu »

Dans le Vaucluse, on aurait pu penser cet été que la météo capricieuse n’arrangerait pas les affaires de nos chers vignerons. Il n’en est rien. Bien au contraire. A l’inverse du reste de l’Hexagone, il n’a en effet pas beaucoup plu. Seul le haut de la Vallée du Rhône a été touché par quelques passages orageux.

On en vient donc à cette question saisonnière… Le vin sera-t-il bon ? Pour Olivier Roustang, œnologue au service technique d’Inter-Rhône « c’est plutôt une très bonne année chez nous. On a fait un premier point sur la maturité en début de semaine et on s’attend à faire un très bon millésime. Comparé aux autres régions où il a beaucoup plu, nous avons été chanceux. On va tirer notre épingle du jeu. »

 

Des nuits fraîches bénéfiques 

Autrement dit, heureusement que les pluies ont cessé dans le sud. « Les pluies ont surtout concerné mai et juin, poursuit Olivier Roustang. Le mois de juillet sec a assaini le vignoble. Tout cela a forcé la vigne à croître rapidement. Au niveau des précipitations, la différence est palpable entre le haut et le bas de la Vallée du Rhône. Surtout qu’on n’utilise pas le même cépage. Dans le sud c’est le grenache, dans le nord c’est la syrah, qui est un cépage plus régulier, moins dépendant des conditions climatiques. »

Même les nuits fraîches auront finalement été bénéfiques. « Plus il y a une différence entre les températures diurnes et nocturnes, plus la synthèse des pigments colorés est meilleure. Du coup on aura cette année des vins très aromatiques avec une belle quantité de couleurs. L’équilibre sucre et acidité a été très bon. »

 

Il ne faut surtout pas de pluie

Des conditions idéales pour lancer les vendanges. « Nous allons commencer tranquillement, précise Olivier Jacquet, conseiller viticulture à la chambre d’agriculture du Vaucluse. On va démarrer avec quelques cépages de vin de pays, AOC et Côtes du Rhône dans le triangle englobant Avignon, Orange et Carpentras. Cela va s’intensifier dès la semaine prochaine et le gros de la troupe est prévu pour début septembre. C’est donc huit à dix jours plus tôt que d’habitude. Et s’il ne pleut pas beaucoup actuellement, c’est plutôt un avantage, sinon on pourrait craindre une dégradation de l’état sanitaire. » Tout dépendra du mois de septembre…

 

« Les Côtes-du-Rhône ont été épargnées »

 

 

Au DOMAINE DE BEAURENARD, qui s’étend sur 32 hectares de vignes à Châteauneuf-du-Pape et 25 hectares de Côtes-du-Rhône villages Rasteau, les frères Coulon semblent plutôt confiants.

Frédéric explique ainsi que « les Côtes-du-Rhône, tout comme les Côtes-de-Provence, ont été épargnés cette année. L’ensemble du pourtour méditerranéen a été privilégié, contrairement à la Champagne, à l’Alsace et à Bordeaux. Nous avons eu de la pluie bénéfique en mai et un été moins chaud mais bien ensoleillé. La journée, il fait beau et les nuits ont été fraîches, ce qui est très bon pour la maturité, la matière et la couleur du raisin. Les peaux sont colorées et noires.

Du coup on compte attaquer les vendanges dès le 3 septembre. Ce qui sera précoce par rapport notamment à l’an dernier où nous avions commencé vers le 10 septembre. Le plus tôt, c’était fin août 2003, lors de la fameuse canicule. Nous sommes rassurés pour la suite. Même si l’on sait pertinemment que nous sommes tributaires de la météo. Des orages peuvent très bien survenir d’ici la fin du mois et en septembre, ce qui pénaliserait notre récolte. »

 

 

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30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 14:42

Dans le vignoble, les bonnes chaleur du mois de juillet permettent d'envisager des vendanges début septembre, et de belle qualité...

Et voici un article paru sur le Blog de James Molesworth du Wine Spectator, suite à sa visite dans notre région au mois de juin.

Stirring the Lees with James Molesworth

 The Good Old Boys

 Posted: 05:52 PM ET, June 04, 2007

The rolling hills and picturesque vineyards of Rasteau           

Next stop was just up the street (though the construction that spills out from Clos des Papes into the street makes the 2-minute walk a 10-minute drive) at Domaine de Beaurenard, where brothers Daniel and Frédéric Coulon run the show.

There’s a full lineup of wines produced here, including a refreshing rosé and bright white Côtes du Rhône bottling, along with some impressive Côtes du Rhône-Villages wines bottled from the emerging terroir around the village of Rasteau. The top wines are two red Châteauneufs—the normal bottling and an old vine cuvée called Boisrenard. Both offer complex aromas, with the domaine’s typical mocha, blue fruit and exotic spice profile. The normal cuvée is well-built with a long graphite finish—easily outstanding—while the Boisrenard offers additional fruitcake, mulled spice and blueberry ganache notes, and could be the best version since the estate’s exceptional ’01.

We also toured the Coulon’s vineyards in Rasteau, which are perfectly situated on rolling hills of rocky soils featuring a full southern exposure. The Coulons bought their 25 hectares here in 1980 and at first just bottled the wine as Côtes du Rhône before they eventually felt comfortable enough to bottle it as Côtes du Rhône-Villages. If you want textbook red Rhône profile, with a dash of modern spice, then search these wines out.

On a side note, for those who travel off the beaten path into the various villages that make up the Côtes du Rhône-Villages (Séguret, Cairanne, Rasteau, Roaix, etc)—you should stop in at Le Tourne au Verre for lunch. Located in the center of Cairanne, this wine bar and bistro offers delicious food at ridiculously easy prices (13 euros for a three-course lunch) as well as a great little wine list, loaded not only with Côtes du Rhône-Villages from the local producers (Gramenon, Delubac and more) but an extensive list of Châteauneuf and Languedoc-Roussillon wines as well.

The good old boys—the Coulons, Avrils, Bruniers and Perrins—quietly represent the current leadership in Châteauneuf. They are both respectful competitors and friends and consistent sources of some of the appellation’s most cellarable wines.

 

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9 juin 2007 6 09 /06 /juin /2007 15:50

Ce matin j'entendait Jean-Luc Petitrenaud sur Europe 1 qui parlait des "sites remarquables du goût" et Châteauneuf-du-Pape est un des derniers à être reconnu par cette belle famille. Daniel COULON est le président de la section locale des "sites remarquables du goût". Ceux-ci tenaient leur assemblée générale annuelle à Châteauneuf-du-Pape lors du dernier concours des vins de la St Marc (où le DOMAINE DE BEAURENARD fut récompensé par le premier prix obtenu avec son Châteauneuf-du-Pape rouge 2003). Quelques articles dans la presse régionale en attestent…

CHATEAUNEUF DU PAPE

 

Les sites remarquables du goût fêtent la Saint-Marc

 

 

A l’occasion de la grande fête de la Saint-Marc 2007, le président Daniel Coulon et les membres de l’association locale du site remarquable du goût ont souhaité, en partenariat avec les responsables de l’association nationale, faire coïncider cet événement avec leur assemblée générale. L’association, créée en 1996, regroupe aujourd’hui près de 70 sites comme celui de Châteauneuf.

Près d’une soixantaine de sites ont donc répondu à l’appel, notamment les sites de Poligny pour le comté, de Cancale pour les huîtres, de Nyons pour les olives, Epernay pour le champagne. Leurs représentants sont arrivés jeudi dans l’après-midi pour une première réunion à la Maison des vignerons avec leur club de partenaires.

Le président national Charles Perraud et la directrice Murielle Bousquet ont présenté les chantiers en cours, menés au niveau national et international. Daniel Coulon, en sa qualité de président de l’association locale, a ouvert les portes de son domaine de Beaurenard pour faire découvrir à ses hôtes, le métier de viticulteur de la vigne à la cave.

 

 

Gastronomie d’ici et d’ailleurs

Enfin, tous les participants, auxquels s’étaient joints Bruno Leroy, président de la Fédération des producteurs de Châteauneuf du Pape, Sandrine Fournier, directrice de l’office de tourisme de la CCPRO, ont déjeuné au restaurant la Mère Germaine. Le propriétaire des lieux , M.Albar, partie prenante des actions, avait, avec Mme Monnier de la ferme auberge La Barque au Romarin, patronné par la Chambre d’Agriculture, préparé un buffet autour des produits des sites présents et des spécialités provençales autour des vins de Châteauneuf du Pape évidemment.

Hier, les membres de l’association ont assisté en premier lieu à une réunion animée par Arnaud Mottin, responsable développement Certipaq sur la démarche qualité, puis à 14h30 a eu lieu l’assemblée générale. La journée s’est achevée par le grand dîner de la Saint-Marc.

 

La cérémonie des Ceps d’or s’est déroulée vendredi 27 avril à la salle des fêtes Philippe Dufays en présence de 550 convives. Elle était placée sous l’égide des Sites remarquables du goût. Les frères Coulon du Domaine de Beaurenard se sont vu remettre le Cep d’Or pour leur Châteauneuf du Pape rouge 2003. Tandis que leurs cousines germaines Sophie et Catherine Armenier du Domaine des Marcoux l’ont obtenu pour leur Châteauneuf du Pape rouge 2006.

 

 

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30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 12:03

Vin. Cette famille de viticulteurs, à Châteauneuf-du-Pape depuis sept générations, produit des vins aux fermentations longues issus de l'agriculture raisonnée.

La coulée douce des Coulon

Par Vincent NOCE

 

QUOTIDIEN : vendredi 27 avril 2007

Châteauneuf-du-Pape envoyé spécial

Le cheval, Joyeux, est encore là, du moins sur les photos. Menton en avant, regard clair, moustache abondante et barbiche poivre et sel, Daniel Coulon quitte rarement ses bottes et son treillis vert de vigneron. En costume-cravate, il doit se sentir moins à l'aise. Voilà un homme qui a «le plaisir du terroir» , et c'est ce qu'il recherche dans ses vins. Daniel est de ceux qui croient farouchement que le vin est d'abord un produit de la nature. Il a les deux pieds ancrés dans les vignes, son frère Frédéric, la tête dans la gestion, les deux se retrouvent dans la cave, où passe encore à l'occasion le père, Paul Coulon. Depuis sept générations, la famille est installée sur une terre sainte de vignes qui plongent leurs racines dans des éboulis de gros galets chauffés au soleil, autour de Châteauneuf-du-Pape. La commune tient son nom du temps où les papes réfugiés en Avignon donnèrent sa richesse au vignoble, dont Jean XXII, qui réédifia le château dont les ruines dominent le paysage. La propriété familiale, sur 65 hectares, c'est le domaine de Beaurenard, déformation de «bois Renard».

 

«Treize cépages». La famille se singularise d'un châteauneuf-du-pape blanc, que Jacques Dupont, critique du Point et l'un des meilleurs spécialistes de la question, cite en exemple pour la production d'excellents blancs le long du Rhône (lire ci-dessus). Comme en témoignent des ceps octogénaires aux branches torturées par le temps, et quelques bouteilles de 1929, ce n'est pas une nouveauté. Il n'est réalisé qu'avec des cépages blancs (il est toujours possible de donner un peu plus de corps au vin blanc en ajoutant un peu de cépages rouges, en évitant la coloration par les peaux). «Le choix du sol est primordial, seules certaines parcelles permettent de réussir cette adéquation», souligne Frédéric Coulon. Là, on n'est plus dans les gros galets, au contraire dans des terres plus légères, un peu sablonneuses, aux nuits plus fraîches et à l'ensoleillement plus tardif. Héritage de la tradition viticole instaurée par les papes, l'appellation des côtes-du-rhône permet d'assembler la plus grande variété de cépages, et les Coulon ne s'en privent pas puisqu'ils mêlent dans leur blanc entre 20 et 30 % de clairette, de bourboulenc, de roussane, de grenache blanc, sans compter quelques gouttes de picpoule et picardan. Les fermentations, autour de 18-20° C, et un élevage raccourci (cinq à six mois après vendange) sur lies fines permettent au vin de garder tout son fruit. Les Coulon ne sont pas partisans de ces blancs opulents aux arômes poussés en vinification.

 

Manuelles. En rouges, qui sont des grands vins, la taille du domaine et l'alternance des sols de cailloux avec des plateaux plus argileux leur permettent de jouer «la symphonie des treize cépages» autorisés. Les quatre grands cépages rouges sont grenache, syrah, mourvèdre et cinsault, mais pour réaliser sa gamme, le domaine joue de variétés plus rares, la counoise, le muscardin, le terret noir ou le vaccarèse. Le domaine compte 39 hectares dans l'appellation Châteauneuf, la plus noble, et 25 à Rasteau. Les vignes ont une moyenne d'âge de 35 à 45 ans. Selon les cas, les rendements vont de 25 à 45 hectolitres l'hectare (pour 4 500 pieds).

 

Les vignes sont soignées à demeure, chacun ayant à charge une parcelle dont il s'occupe à longueur d'année. Ce système hérité du Moyen Age, qui a encore cours à Yquem, donne un soin tout particulier à la vigne. On appelait ainsi une «journée» chaque lopin qu'on pouvait travailler dans ce temps.

 

Cela fait un siècle que le domaine met en bouteille ses propres vins et cinquante ans qu'il s'est converti à l'agriculture raisonnée. Il fut le premier à laisser l'herbe courir le long des vignes, pour contrecarrer l'érosion. Daniel aime bien voir filer cigales et coccinelles le long des ceps, et se développer les vers et micro-organismes qui oxygènent le sol. Les vendanges sont manuelles, chaque vendangeur porteur de deux seaux, pour éviter l'écrasement des raisins au fond des grands paniers. Elles sont tardives, pour obtenir la maturité dite «phénolique», les fermentations, longues pour dégager couleurs et tanins des vins rouges, mais Daniel Coulon se montre «défavorable aux grosses extractions» qui donnent des vins très concentrés. Certains vins sont élevés un an et demi, en petites cuves de chêne. Plusieurs ne sont pas filtrés, ce qui pour un critique comme Robert Parker est un atout essentiel. Les vins rouges sont à dominante de grenache, le cépage qui donne les plus beaux résultats dans cette région. Le Rasteau offre un excellent rapport qualité/prix pour un vin de caractère. Plus dense, mais dans le même style, la cuvée spéciale de Rasteau appelée les «Argiles bleues» en raison des sols de la parcelle, est une rareté. La cuvée de Beaurenard est un nectar issu de vignes qui ont jusqu'à cent ans d'âge, dont le rendement peut tomber à 15 hectolitres l'hectare. Dans ces vieilles vignes, plantées «en foule», se mélangent tous les cépages de l'appellation. Le vin n'est ni filtré, ni collé et vieillit dix-huit mois avant d'être encore conservé en bouteille dans la cave.

 

De 11 euros à 40 euros la bouteille. Domaine de Beaurenard, Paul Coulon & fils, 84231 Châteauneuf-du-Pape. 04 90 83 71 79. paul.coulon@beaurenard.fr www.beaurenard.fr

 

 

 

 

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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 14:48

 

CHATEANEUF-DU-PAPE

LE BLANC EST A MARIER

 

 

Produits en petite quantité , les Châteauneuf du pape blancs se révèlent des vins de garde délicieux, que la cuisine du Sud met en valeur.

Par jacques DUPONT

Sous ce climat et ce soleil, sur ces galets qui sont autant de réflecteurs pour la chaleur, on imagine mal le vin blanc. Vivacité et fraîcheur sont les qualités habituellement associées au blanc ; sans doute parce que nos références premières sont en Loire, Bourgogne, Alsace ou encore savoie. Avec Châteauneuf, il faut les oublier. Le mode d’emploi est purement gastronomique, et pour la quête des mets idéalement accompagnateurs, la boussole doit être orientée plein sud. Rougets avec un filet d’huile d’olive, bouillabaisse, tomates confites, tapenade, anchois, parmesan, jambon ibérique…

Nous avons, sans protestations excessives, réalisé un essai avec une fine tranche de truffe posée sur du pain tiède. Des truffes ramassées le matin même… Le goût est encore en bouche.

Il n’y a pas un modèle de Châteauneuf blanc comme on pourrait définir, grâce à la minéralité, un chablis. Les assemblages varient au gré des cépages et ils sont nombreux. L’appellation en rouge et blanc avait adopté comme signature de communication : « La symphonie des treize cépages ». Mais rares sont les domaines qui possèdent effectivement l’orchestre au complet. Avec les rouges, grenache et syrah jouent le plus souvent en duo dominateur. En blanc on conserve davantage cette diversité historique. Bourboulenc qui apporte l’acidité, clairette rose et blanche parfumées garrigue et fleurs sauvages, roussanne, grenache blanc, picpoul et picardan (plus rares) se mêlent dans des proportions variées.

Donc, ils font du blanc, et c’est très bon ; mais, tout de même, ça ne se conserve pas ? Eh bien si, et c’est même une délicieuse surprise. Plutôt floraux dans leur prime jeunesse, ces vins semblent s’affaiblir, se rider assez vite, puis renaissent sous une autre forme aromatique : mirabelle, miel, parfois des touches de pétrole comme les vieux riesling, cannelle… C’est peut-être même dans ce second âge qu’ils sont les meilleurs. Comme le Boisrenard 2001 ou, plus vieux de vingt ans, le 1981 du Domaine de la Solitude, ou encore le Boisrenard1967 en magnum, pas très long, mais quel parfum !

 

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