Après de superbes vendanges, les vinifications qui se sont déroulées tout en douceur et en délicatesse, sans extraction brutale ou poussée, s’achèvent.
Toutes les fermentations alcooliques sont terminées (il ne reste plus de sucre).
En ce qui concerne les fermentations malolactiques (qui consistent en la transformation de l’acide malique en acide lactique) nous laissons les bactéries lactiques indigènes agir. En effet nous n’ensemençons pas, et tout comme nos levures, ces bactéries sont totalement naturelles. Au passage, chapeau les levures (grandes championnes) qui cette année nous ont terminé allègrement des grenache à plus de 15°… !
Ne vous effrayez pas ! Ils seront assemblés avec les cinsault, syrah, mourvèdre, muscardin, vaccarese, terret et autre counoise qui vont tempérer cette ardeur.
Les « malos » s’enclenchent donc petit à petit, et chaque semaine un vin se termine.
Nous adorons que les fermentations malolactiques se déroulent tranquillement. On gagne ainsi en volume et l’on préserve un maximum d’aômes.
Tout se présente parfaitement !